Depuis septembre 2011, à l’occasion d’un remaniement des compétences au sein du Collège des Bourgmestre et Échevins et suite à ma demande, Charles Picqué m’a confié l’échevinat de la culture. Étant artiste peintre de formation, cette responsabilité me réjouit énormément, d’autant plus que Saint-Gilles est l’une des communes qui compte le plus grand nombre d’artistes par m² du Royaume. J’ai par conséquent tout mis en œuvre pour relever ce nouveau défi qui consistait à consolider l’image de Saint-Gilles comme haut lieu de la culture sous des formes multiples et à développer les synergies entre les nombreux acteurs de terrain.
La première opération que j’ai entreprise était de prendre le temps de rencontrer les principaux opérateurs et acteurs culturels de Saint-Gilles. L’objectif était de les écouter, de faire le point avec eux, sans langue de bois, en toute sincérité, sur leurs expériences, leurs attentes par rapport à l’échevinat de la culture. D’écouter leur avis sur les enjeux principaux culturels à Saint-Gilles, les points forts et faibles, pour recueillir leurs suggestions, pour développer des synergies avec eux et pour avoir leur vision d’une politique culturelle à Saint-Gilles.
Parmi les conclusions de ce tour des acteurs culturels, qui a eu lieu entre octobre 2011 et février 2012, il convient de citer le souhait de coordonner les agendas, de favoriser l’échange d’information et d’organiser une communication commune relative aux activités proposées afin de gagner en visibilité. Ce sont là clairement des fonctions qu’un échevin de la culture doit assumer, tout en insufflant une politique culturelle qu’il met en œuvre avec les acteurs culturels et leurs partenaires. Il est un facilitateur de rencontres, de convergences et de transversalités entre les acteurs culturels, mais aussi les artistes et les publics.
En plus de mes efforts de communication pour élargir le public qui bénéficie de l’offre culturelle très riche et variée à Saint-Gilles, au départ ma principale contribution comme échevin de la culture a été de confirmer l’ouverture aux arts et cultures numériques d’abord par l’organisation les 28 mars et 18 avril 2012 des soirées « Transnomades » à la Maison des Cultures et ensuite de « Connectic’arts », parcours d’arts numériques à Saint-Gilles qui, du 31 mai au 17 juin a relié plusieurs lieux de la vie culturelle Saint-Gilloise. Loin d’être un événement destiné à une certaine élite “branchée”, il s’agit en effet de familiariser le grand public avec les merveilles que peuvent produire ces nouvelles formes d’expression artistique et, par la même occasion, de lutter de manière originale et participative contre la fracture numérique.
C’est donc avec beaucoup de satisfaction que je me suis vu attribuer à nouveau la responsabilité de la culture après les élections du 14 octobre 2012. Cette législature, qui touche actuellement à sa fin, m’a laissé la possibilité de poursuivre et d’approfondir mon action dans le domaine de la culture. Les différentes infrastructures culturelles dont dispose la commune ont été renforcés et ont permis de déployer des activités multiples. Force est de constater que le pari de me confier la culture à nouveau a été remporté, grâce surtout au dynamisme des équipes du Service de la Culture sous la direction de Juliette Roussel, du Centre culturel Jacques Franck dont je suis administrateur délégué, de la Bibliothèque communale, de la Maison du Livre et des nombreuses associations qui ont travaillé sans cesse pour préserver et renforcer le rayonnement culturel de la commune.
Le Parcours d’Artistes, qui vient de fêter son 30ième anniversaire, a de nouveau été un beau succès avec environ 15.000 personnes venues découvrir le travail des 280 artistes participants à cette initiative qui a fait des émules dans de nombreuses autres communes. Cette réussite est le fruit du travail des équipes du Service de la Culture et de l’asbl les Rencontres saint-gilloises, fondée en 1987 en vue d’organiser le Parcours d’Artistes.