A mon initiative, la commune de Saint-Gilles a depuis septembre 2017 fait du Bien-être animal l’une de ses compétences à part entière dont le Collège m’a chargé et dont la mission principale est de mener des campagnes de sensibilisation auprès de l’opinion publique. En effet, depuis bon nombre d’années, le bien-être animal a pris une place de plus en plus importante dans les préoccupations partagées par une partie grandissante de la population. Les nombreuses études l’ont démontré : l’animal est un être sensible et l’opinion publique y accorde davantage d’attention, malgré le fait qu’il est encore souvent considéré, même jusque dans le code civil, comme un bien meuble, niant le fait qu’il puisse éprouver la souffrance.
L’actualité de ces dernières années démontre également que les citoyens sont beaucoup plus sensibles à la dénonciation de diverses formes de cruauté envers les animaux, souvent dans un contexte d’optimalisation des profits au détriment des conditions de vie et d’abattage des animaux. Les législations dans un grand nombre de pays du monde évoluent rapidement dans un sens de prise en considération de la souffrance infligée aux animaux. Il en va de même en Belgique, où notamment la Région de Bruxelles-Capitale a mis en place le 8 décembre 2016 le Conseil bruxellois du Bien-être animal, chargé de remettre des avis au Gouvernement régional qui tiennent compte des informations scientifiques, éthiques et sociales les plus récentes.
En tant que niveau de pouvoir le plus proche des citoyens, la commune peut jouer un rôle important dans l’organisation de campagnes de sensibilisation au bien-être animal. Dans sa délibération du 14 septembre 2017 qui approuve la création de l’échevinat du Bien-être animal, le Collège des Bourgmestre et Échevins de Saint-Gilles motive sa décision comme suit :